partie 2 : Les premiers pas

Portrait de furet

Premiers pas en LaTeX sous Linux

Pous allons maintenant créer notre premier document LaTeX, voici la marche à suivre :
ouvrir un editeur de texte (n'importe lequel fera l'affaire) par exemple « kate » ou encore « gedit » ou alors en ligne de commande : « vim essai.tex », « emacs essai.tex » etc. Ensuite sauvegarde ton document avec le nom que tu voudra mais avec l'extension « .tex » par exemple essai.tex.

Maintenant penchons nous plus en détails sur la structure d'un document : comme nous l'avons vu, LaTeX est un language de mise en page similaire au HTML ; il utilise des « balises » pour décrire le document. Nous allons voir les premières « balises » au travers d'un premier exemple :

Les signes « % » servent à commenter des lignes dans le document ; elle n'apparaîtront pas dans le document final.

 % documentclass définit le type de texte que tu veux écrire
 % tu as le choix entre article, book, report, ...
 % chacun d'eux a des propriétés différentes
 \documentclass{article} 
 
 % \begin{} et \end{} permettent de délimiter des environnements
 % c'est à dire des zones de travail
 % ici l'environnement document représente ce qui va être
 % affiché dans le document final 
 \begin{document}
 
 \end{document}

Que remarque-t-on : les 3 premières lignes sont des commentaires et n'appraîtront pas dans le fichier final. A la 4ème ligne, on remarque le « \documentclass{article} » cette commande sert à indiquer à l'environnement LaTeX que le document est un « article ».

Il existe plusieurs sortes de documentclass : book, report, article, slide, beamer etc. Chacune de ces classes à des propriétés bien différentes, notamment pour la numérotation des chapitres. A notre niveau, et pour la plupart des travaux/rapports que nous aurons à faire à l'ESIEE, la classe article ets amplement suffisante. Les classes repport et book serait plus adaptées si l'on écrivait une thèse ou un mémoire (ce qui n'est pas notre cas).

Ensuite on remarque deux commandes :  \begin{document} et \end{document}. Ces deux commandes servent à indiquer à LaTeX que l'on débute le document (\begin{}) et que l'on termine le document (\end{}).

Bien maintenant que nous avons terminé notre document il ne reste plus qu'à le visualiser. Mais comment fait-on ? Et bien taper son texte et le mettre en forme à l'aide balises LaTeX n'est pas suffisant il faut compiler son texte afin d'avoir un résultat. En effet le fichier « .tex » n'a pas de sens en lui-même : il ne prend sa signification que pour le compilateur qui se charge de « transformer » notre fichier « .tex » en un fichier pdf lisible partout et par tous.

L'étape suivante consiste à compiler son fichier source afin d'obtenir un pdf. Comment procèder ? c'est très simple : sur les pc du smig ouvrez votre naviguateur de fichier (Konqueror) naviguez jusqu'au répertoire contenant votre fichier source et appuyez sur F4 pour lancer une console (Konsole). Ensuite tapez la commande suivante :

pdflatex essai.tex && pdflatex essai.tex

Qu'est que ça fait ? cette commande vous permet de compiler votre fichier source 2 fois d'affilé afin
de générer un document pdf. Pourquoi compiler 2 fois une fois n'est pas suffisant ? la réponse est oui compiler une fois n'est pas suffisant. Mais alors pourquoi ? tout simplement parque lors de la première compilation, LaTeX génère un fichier spécial « .toc » qui lui permet de générer la table des matières en fonction des chapitres du document ; ce fichier n'est pris en compte que lors de la compilation suivante d'où la nécessité de compiler une 2ème fois. Nous verrons comment générer une table des matières plus tard.

Revenons à notre fichier : les plus observateurs remarqueront que nous n'avons mis aucun texte entre le balises de début et fin du document. Donc n'espérez pas trouver votre fichier pdf : il n'existera pas car LaTeX remarquera que votre document est vide et ne fera... rien (enfin pas exactement).